Prévention du Risque Animalier sur votre aéroport - où en êtes-vous ?
Prenez 30 minutes pour effectuer un auto-contrôle de votre aéroport en matière de gestion du risque d'incursion d'animaux
 
Cet auto-contrôle vous permet de vérifier le niveau du risque animalier de votre aéroport et de contrôler si les mesures mises en place sont suffisantes, insuffisantes ou à développer. Il vous montre où sont les points faibles et définit le degré d'urgence de la mise en oeuvre des mesures d'amélioration. Une fois l'auto-contrôle réalisé, un catalogue de mesures, des documents, des formations et de l'assistance possible seront générés dans les jours qui suivent.

Toutes vos données seront traitées de manière confidentielle. La seule utilisation de vos informations sera faite pour votre auto-contrôle.

 
Prévention du risque animalier, l’affaire de tous les aéroports
 
La prévention du risque animalier fait partie des préoccupations de tous les aéroports du monde. De nombreux incidents et accidents liés à la faune se sont produits depuis les débuts de l’aviation. Alors qu’il pilotait son avion le 7 septembre 1905, Orville Wright a vécu ce qui serait la première collision entre un aéronef et un oiseau. Moins de sept ans plus tard, le 3 avril 1912, à Long Beach, en Californie, Calbraith Perry Rodgers, le premier homme à traverser les États-Unis en aéronef, est devenu la première personne à décéder des suites d’un impact d’oiseau. Une collision entre son Wright Flyer et un vol de mouettes a bloqué les commandes de l’aéronef qui, devenu incontrôlable, s’est abîmé dans l’océan.La plupart des crashs d’avions civils mettent en cause des collisions avec des oiseaux de grande taille, tels que vautours et cygnes, mais des accidents furent causés par des vols d’oiseaux de petite taille, comme par exemple les Etourneaux sansonnets.

Concernant les accidents d’aéronefs militaires, des espèces de tailles variées, allant de la Bernache du Canada et de l’Oie des neiges au petit Martinet à gorge blanche ont provoqué des accidents au fil des années. Les dommages importants causés aux moteurs par l’absorption d’oiseaux ont entraîné la perte de nombreux monoréacteurs volant à basse altitude et parfois à vitesse très élevée. Heureusement, dans la plupart des cas, le pilote est parvenu à s’éjecter et à sauver sa vie.

La prévention du péril animalier est aujourd'hui plus qu'indispensable dans tous les aéroports du monde. Il importe que les directions d'aéroports prennent les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des passagers et des équipages. La gestion du risque animalier reste une affaire de spécialistes. Afin de vous aider à évaluer le niveau de risque de votre aéroport et les procédures mises en place pour y faire face, nous vous recommandons l'utilisation de la présente check-list d'auto-contrôle.
 
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